Exposition Sauvage/ Wild exhibition

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Exposition Sauvage est une exposition d'image sur la thématique des outils inspires par une vieille définition de l'Encylopaedia Universalis.

Lors de votre visite, vous pourrez découvrir un peu comme l'ont découvert les passants et les curieux des rues Parisiennes, les douze images et extraits de cette définition qui constitue Exposition Sauvage.

Le principe d'Exposition Sauvage est d'être une exposition sans limite, sans lieu d'exposition, cent lieux d'exposition mais aussi sans support ou multi-supports.

Elle se présente sous la forme de cartes imprimées, sous la forme de séquences animées sur un CD-Rom, sous la forme luminescente de ce site et enfin sous la forme d'un fichier JPG que l'on peut télécharger et imprimer sur ce site.

En effet si vous le désirez, ce site vous permet de réaliser des cartes postales. Libre à vous de les exposer ou les adresser à la personne de votre choix. Ainsi, vous poursuivrez le principe d'Exposition Sauvage : être une exposition libre et aléatoire.

Pour en savoir plus sur cette expérience, vous pouvez acquérir le CD-Rom Exposition Sauvage en vente sur ce site.
Bonne visite

Exposition Sauvage

Cet avant-propos n'est pas l'échafaudage d'un principe théorique, mais l’explication de mon cheminement afin de vous présenter, par souci de simplicité et non de simplification tous les aspects d’Exposition Sauvage.
La démocratisation des ordinateurs personnels est une mutation sociale incontestable et parfois incontournable. Il en est de même pour les artistes, souvent considèrés en marge du système social.
C'est dans cet esprit de curiosité bienveillante et de pression indicible, que j'ai donc acheté un ordinateur, complètant ainsi la gamme variée de mes outils acquis au fil du temps.
Je l'avais dèjà nommé " outil de travail ", puisque le monde l'avait dèsigné ainsi et lui avais fait une place dans mon atelier et m'apprètais à l'utiliser.
La complexité technique de mon ordinateur, son potentiel varié, et sa gestion immatérielle des informations a troublé l'artisan constructeur que je suis. Face à ces difficultÈs, j’ouvris mon Encyclopædia Universalis, une édition un peu vieillotte de 1976 et lus la définition de l'outil.
A ma première lecture, je fus troublé par l'aspect poètique du texte, chaque mot résonnait comme une invitation à la dècouverte d'autres définitions. Puis, un flot d'images, d’événements quotidiens vint se télescoper involontairement comme pour vérifier la justesse des idées développées par cette définition des outils.
Aux lectures suivantes, une idée forte s'imposa : l'utilisation de l’outil dépend de son utilisateur. Si l'outil est un moyen de transformer la nature, comme le suggèrait la définition, il fallait décider de son orientation. Il en était de même pour moi.
Lentement et laborieusement, j’explorais les facettes multiples et variées de mon ordinateur, et comme le dit la définition de mon encyclopédie la maniêre machiniste ajoutait à l'aliénation du travail celle du savoir.Finalement, je découvris que j'utilisais les mêmes outils qu'auparavant tels que : la scie pour couper, coller, couvrir, ou superposer, mais ici avec une source immatèrielle où le repentir du peintre est infini et invisible.
C'est l'idée même de cette source " sans matérialité ", sans support, paradoxalement, qui devint rapidement la perspective la plus excitante de mon outil. En effet, sans effectuer une métamorphose frustrante et dégradée de l'oeuvre comme peut l'être une peinture vis à vis de la photo de cette même peinture, il était facile de faire varier sa présentation, sa taille, sa définition, sans pour autant penser que l'une des versions était l'œuvre et l'autre la copie de l'œuvre. La multiplication et la diversification de présentation me permettaient donc de changer l'accessibilité de mon travail, d'augmenter sa rencontre et les circonstances de cette rencontre.
Ainsi si Marcel Duchamp avait amené dans les lieux d'art un objet usuel, son urinoir, ironique émissaire de l'extérieur, en le présentant couché, il avait tenté de changer le point de vue du monde artistique afin qu'il porte son attention sur le monde ; si Robert Filliou avait affirmé que l'art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art, il n’en restait pas moins que l’existence de l’oeuvre d’art " unique " nous en interdisait la sortie. Avec ce nouvel outil, je n'avais plus aucune raison de considérer les lieux d'art comme l'élèment exclusif de la rencontre et de l'existence de mon travail.


C'est à ce moment-là qu'est née l’idée d'Exposition Sauvage, un peu à l’image de cette souris que vous manipulez, comme un croisement, une rencontre de plusieurs intérêts avec ce qu’il peut y avoir d’aléatoire dans une rencontre.
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Exposition Sauvage


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Wild Exhibition is an image exhibition focusing on the tools thematic, inspired by an old definition from the Encyclopædia Universalis.

During your visit, you will be able to discover the twelve images and excepts from the definition that are composing Wild Exibition, the same way passers by and saunterers from the streets of Paris had the chance to discover them.

The principle of Wild Exhibition is to be an exhibition without any limitation, without any localisation, (hundred localisations), but also without any support or without any multisupport.

It is in a shape of printed post cards, animated sequences on a CD-Rom, in a luminescent light on this site, and finally in a shape of a JPG file that can be downloaded and printed on this site.

This site allows you as well to exhibit or to send the post cards to somebody you choose. And so, you are carrying on with the principle of Wild Exhibition which is to be a free and aleatory exhibition.

In order to know more about this experimentation, you are welcome to get the CD-Rom on sale on this site.Enjoy your visit!

Exposition Sauvage


 

This foreword is not the scafolding of a theorical precept, but is the explanation of my path in order for me to introduce you to all the aspects of the Wild Exhibition (with a concern for simplicity, but not for simplification).The PC democratisation is an incontestable social mutation, which is sometimes inescapable. It is the same for artists. They are often marginalized from the system. I therefore purchased a computer with a similar spirit, full of benevolent curiosity and unspeakable pressure. I thus completed the varied ranges of my tools I had acquired along the way.
I already called the computer "a work tool " since the world already labelled it so, and I gave it some space in my workshop. I was ready to use it.The complex technics of my computer, his broad potential and its immaterial information management troubled the builder craftsman in me. Facing these issues, I then opened my Encyclopædia Universalis, a quaint 1976 edition, and started reading the tool definition.
During my first reading, I was moved by the poetic aspect of the text. Each word echoed as an invitation to discover more definitions. Then, a float of images and daily events came and involuntarily jumble together. It was just as if they wanted to verify the exactness of the ideas developped by the definition of the tools.
A strong idea came up during the next readings: the use of the tool is depending on the user. If the tool is a mean to transform nature, as suggested by the definition, one has to decide about its orienttion. It was the same for me.I started to explore the multiple and various facettes of my computer, slowly and laboriously. As stated by the definition from my Encyclopædia, " the mechanization way added the alienation of knowledge to the alienation of work.". I eventually discovered that I was using the " same tools " as the old ones used in the past, such as a saw to cut, to glue to open or to superimpose, but here, by using an immaterial source where the painter's repentence is infinite and invisible.
It is the very same idea as this source " without any materiality ", without any support, paradoxally, became soon the most exciting perspective of my tool. In fact, without the obligation to accomplish a frustrating and degrading metamorphosis of the work, as it could be for a painting vis à vis a photography of the same painting. It became easy to change the presentation, the size, the definition, without thinking that one of the version was the original, and the other was the copy of the work. The multiplication and the diversification of the presentation would then allow me to change the accessibility of my work, to amplify its encounter, and the circumstances of the encounter.

So Marcel Duchamp brought along art places a common object, his urinal, as an ironical emissary from the outsideworld. Since he presented it lying, he tried to change people from the art world's point of view, in order for them to focalize on the world. So Robert Fillou stated that " art is what makes life more interesting than art ", it was still true that the existence of an " original " work of art would not allow a printout. With this new tool, I had no more reason to regard art places as the exclusive element of encounter and existence of my work.
This is when the concept of Wild Exhibition took place. It was a crossing point, and a meeting point of various interests, including everything uncertain involved in a meeting.
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Exposition Sauvage


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